Saison 5

Un nouvel épisode centré sur les personnages et non sur l'enquête. 

Pour ce qui est de l'enquête bien que le coté momie soit assez interessant, on sait assez vite qui est le tueur. 

Ce que j'ai apprécié c'est la continuité du dernier épisode, à savoir Tasha. L'épisode 8 se terminait avec un départ en ambulance pour Jane et Tasha. Bien qu'on sache déjà ce qu'il adviendrait de Jane après qu'elle ait été battu, j'ai trouvé interessant qu'on en sache plus sur Tasha. C'est une fille très intelligente. Le perso de l'infirmière est très drôle et je suis contente que la jeune fille soit prise en charge par elle. 

J'avoue je suis déçu que ce ne soit pas Jane qui prenne Tasha, je trouve que ça aurait été une bonne storyline. J'y ai vraiment cru ! 

La fin est touchante même si, j'aurais bien aimé que derrière la porte il y ait Casey ! Par pour qu'ils se remettent ensemble mais bon, qu'ils parlent du bébé qu'elle lui dise qu'elle l'avait perdu et du coup, hop une bonne scène mélo ! 

Même avis que SamMcCoy.

Episode à deux vitesses.

D"un côté Jane qui est à l''hôputal et de l'autre l'enquête.

Bon comme on s'en doutait elle perd le bébé. Je sais pas pas ce que vous en pensez mais j'ai trouvé ça un peu léger. Déjà que je trouve qu'elle ne prenait pas trop soin d'elle en étant enceinte mais là quand Maura lui apprend la nouvelle, bon elle réagit pas tout de suite, ça je peux comprendre mais j'ai pas senti qu'elle était vraiment touchée. Peut être que ce sera développé dans d'autres épisodes (j'espère!).

Ensuite j'ai bien aimé son histoire avec la jeune fille et l'infirmière aussi, ça donnait des scènes assez drôle, notamment avec la peluche "mi-ours, mi-panda"! Je pensais que ce serait peut être elle qui allait la garder, comme elle venait de perdre son bébé, ça lui aurait fait qqn à qui s'attacher, mais bon finalement elle trouve une famille sympa!

L'enquête, ouais la momie c'était pas mal, Jane intégrée à l'enquête bien sûr, on aurait pas pu imaginer autrement la connaissant!

La scène finale, on voit bien qu'ils forment une famille, et ça j'adore!

Mais non.... je ne m'attendais pas à ce que la série soit en pause !

On a pas de date en plus!?

Du coup je trouve le cliff horrible, je me suis attaché au personnage accusé donc j'espère qu'il va s'en tirer!!!

J'aime beaucoup Maura et son couple !

C'est juste frustrant le potentiel gâché de cet épisode, je ne vais pas parler de l'enquête d'une platitude extrême et puis de toute façon tu sais dès le départ qui est l'assassin, mais plutôt, tout ce qui tourne autour de Jane et de Tasha, je m'attendais à autre chose pour la conclusion, ça aurait redynamiser la série d'avoir mis Jane comme famille d'acceuil et d'avoir de ce fait un nouveau personnge réccurent dans la série, qui aurait pimenté la vie de Jane, vraiment dommage tout ce potentiel gâché !!

5/10

En prenant le pari d'enquêter sur un vieille affaire la série est bien plus efficace et là on part sur plusieurs pistes sans savoir vraiment ou on va, il y avait longtemps que je n'avais pas passer un aussi bon moment à regarder la série...

6,5/10

Navrant, une enquête inintéressante, aucun rythme, rien à côté de l'enquête, bref à jeter...

2,5/10

Pas mauvais, mais un scénario aussi prometteur doit être bien mieux exploité, mais tout de même un dernier 1/4 d'heure avec une belle intensité...

6/10

La saison 6 vient de commencer, un topic devrait arriver =)

pas de topic ??

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A savoir que Lee est décédé en fin de tournage de saison 4 ou dans les premiers jours du tournage du 5.01.

Bref, dans tous les cas, le tournage avait été interrompu quelque temps, histoire que les acteurs et les équipes s'y fassent.

Pour l'hommage, final, c'était aussi leur façon a eux de lui dire adieu, car les photos que l'on voit à la fin, son des BTS.

Personnellement, j'ai était très toucher par cet épisode.

Le 19 août 2013, Lee Thompson Young se donnait la mort à son domicile de Los Angeles, à l'âge de 29 ans seulement. Naturellement perturbée par ce tragique événement, la production de "Rizzoli & Isles" se devait malgré tout d'aller de l'avant et de poursuivre sa route, tout en prenant le soin de conclure l'histoire de Barry Frost. C'est ce que ce season premiere s'emploie à faire, en toute fin d'épisode, lorsque Maura est dépêchée sur un accident de la route ayant coûté la vie à son ancien collègue de travail.

Si les véritables conséquences de cette disparition devraient être traitées dans le deuxième opus de la saison, la scène finale n'en demeure pas moins déjà très émouvante, et se démarque sensiblement dans un épisode qui ne l'est pas tant que ça. "Un nouveau départ" reprend en effet là où la saison 4 s'était achevée, avec la grossesse de Jane sur le devant de la scène, et la relation bizarre entre Maura et Frankie en arrière-plan. Les quelques passages consacrés à ces deux histoires sont relativement sympathiques, bien que particulièrement banals et peu utiles au développement de chacun des protagonistes.

Par ailleurs, ce season premiere est marqué par des choix scénaristiques douteux, notamment lorsqu'il articule son affaire policière de la semaine autour... d'une mère décédée et de la disparition de son enfant. Sérieusement, les ramifications avec la situation de Rizzoli sont assez ridicules et terriblement mal amenées. C'est dommage, dans la mesure où l'intrigue n'est pas dénuée d'intérêt pour autant. Par ailleurs, "Rizzoli & Isles" fait également face à des faiblesses de taille dans l'exploitation de son potentiel humoristique et dans sa capacité à se renouveler, ce qui ne l'aide pas à proposer un retour complètement abouti.

En bref : Reprise en douceur pour une série qui s'apprête à dire adieu à l'un de ses membres historiques de jolie manière.
Note : 5/10

Une série aussi mécanique et banale que "Rizzoli & Isles" se doit à tout prix de varier ses histoires au fil des années, afin de ne pas lasser les téléspectateurs de la première heure. Il faut bien avouer que celle-ci a souvent du mal à innover, et pourtant, ce deuxième volet de la saison propose quelque chose de légèrement décalé par rapport aux épisodes les plus traditionnels de la série. Du point de vue de son enquête de la semaine tout d'abord, "Un seul être vous manque" parvient à casser la routine avec une construction légèrement différente.

Tout débute lorsqu'une jeune femme débarque au commissariat couverte de sang, un couteau à la main, assurant avoir tué quelqu'un mais ne plus avoir aucun souvenir de ses actes ni de l'identité de la victime. Le déroulé du récit est particulièrement efficace, malgré les facilités scénaristiques adoptées en fin d'enquête pour aboutir à la résolution de celle-ci, et permet de passer un agréable moment devant le travail de la police de Boston. Toutefois, cet épisode est naturellement avant toute chose celui de l'hommage à Lee Thompson Young.

Disparu dans la série à l'issue de l'épisode précédent, Barry Frost laisse donc un grand vide au commissariat, qui prend le temps d'organiser ses obsèques de la plus jolie des manières, en choisissant les moindres détails pour que la cérémonie soit réussie. Les dernières minutes de "Un seul être vous manque" font sans doute partie des minutes les plus émouvantes de toute l'histoire de "Rizzoli & Isles", notamment en raison du parallèle évident que chacun peut faire entre le chagrin des héros et celui des acteurs. Des adieux tout en sobriété, absolument parfaits.

En bref : Magnifique au revoir au si jeune Lee Thompson Young.
Note : 7.5/10

Le personnage de Lee Thompson Young appartenant désormais au passé par la force des choses, "Rizzoli & Isles" se voit contrainte de tourner la page et de retrouver une mécanique plus habituelle dans ce troisième opus de la saison, sans effacer totalement Frost de ses tablettes pour autant, naturellement, puisque Korsak hérite de l'épineuse question de son remplacement (malheureusement trop expédiée à mon goût). Mais "Trop beau pour être vrai" revient surtout sur ce qui devrait être le principal fil rouge de l'année, à savoir la grossesse inopinée de Jane.

Rizzoli se décide donc enfin à révéler qu'elle est enceinte à sa mère, qui est au courant depuis des lustres, ce qui engendre quelques passages plutôt funs au premier abord, et alimente le registre humoristique de l'épisode. Toutefois, le développement de l'histoire est assez décevant dans l'ensemble, puisque la série occulte Frankie et Tommy de l'équation (ou presque), au profit de la mère de Jane qui n'a jamais été son personnage le plus intéressant, bien au contraire. Finalement, seuls les échanges avec Maura sont vraiment sympathiques et agréables à suivre.

Pendant ce temps, le commissariat se penche sur le meurtre de jeunes hommes célibataires qui disparaissent du jour au lendemain, après avoir répondu à une offre d'emploi pour être embauché dans une ferme. Comme souvent, "Rizzoli & Isles" ne se complique pas véritablement la vie et déroule son affaire sans temps mort mais avec beaucoup de facilité et peu de surprises, ce qui n'incite pas le téléspectateur à se concentrer réellement sur ce qui lui est raconté. L'ensemble demeure malgré tout très correct, et fidèle à l'esprit habituel de la série.

En bref : "Rizzoli & Isles" revient à ce qu'elle sait faire de mieux, mais aussi de moins bien. Un pur stand alone au cas policier à peu près convenable.
Note : 5/10

Si la perte de l'un des siens n'a paradoxalement pas été le principal facteur déclencheur, cette cinquième saison de "Rizzoli & Isles" bénéficie malgré tout d'un regain de forme important sur un point : la synergie et la cohésion qui règnent entre ses différents protagonistes. Effectivement, depuis son retour il y a maintenant quatre épisodes, quelque chose a été modifié dans la manière d'exploiter des personnages comme Korsak ou encore Frankie, qui manquaient cruellement d'intérêt à de nombreuses reprises jusqu'alors, et ce sans impacter le duo féminin principal.

C'est dans cet esprit que "La fin du monde" s'intéresse à nouveau ici et là aux deux hommes du commissariat, avec la retraite qui s'empare des pensées de l'un, et les quelques petits secrets qui façonnent le quotidien de l'autre, le tout au grand dam de Jane. Ces petites histoires ne sont évidemment pas ce qui peut exister de plus inspiré et novateur, mais elles ont cependant le mérite d'exister et de servir positivement le récit, tant pour les émotions qu'elles délivrent à petite dose que pour l'évolution générale de chacun, et notamment de Frankie, qui trouve peu à peu une place plus importante.

Sur le plan policier, ce nouveau volet de "Rizzoli & Isles" envoie notre équipe dans un bunker antiatomique, conçu dans le cadre des rumeurs de fin du monde, alors qu'un homme est retrouvé mort à l'intérieur, a priori suite à une intoxication au gaz. Dans l'ensemble, l'intrigue n'est pas toujours parfaite mais se laisse regarder sans déplaisir, la thématique étant plutôt décalée et les rebondissements parsemés tout au long du récit assez satisfaisants. Dommage toutefois que la série ne capitalise pas davantage sur un potentiel humoristique majoritairement laissé de côté.

En bref : Un épisode plutôt satisfaisant de "Rizzoli & Isles".
Note : 6/10

Rizzoli et Isles a encore rempli son contrat en ce qui me concerne, comme d'habitude :  j'ai passé un bon moment, un lundi soir à apprécier cette série "sans prise de tête. Je m'explique cette série fait partie des séries que je regarde en français et qui me fait toujours passer une agréable soirée, un délicieux mélange d'équipe sympa, de personnages attachants, d'humour, d'enquêtes bien menées. Allez savoir pourquoi, pour moi ce genre de série passe souvent le lundi soir!

Bref, encore deux  bons épisodes certes sans beaucoup de risque comme le souligne tibo mais de bonne facture.

Elle avait réussi à se faire plus discrète et à devenir un peu moins irritante depuis quelques temps, mais dans cet épisode, Angela est probablement redevenue ce que "Rizzoli & Isles" ne pouvait que craindre : un véritable boulet. Alors que sa fille doit échapper à un rendez-vous médical au profit d'une nouvelle affaire, Angela décide de se rendre chez le docteur à sa place, avant que les deux femmes ne s'aventurent à parler sexe puis à rigoler comme deux gourdasses dans le canapé en compagnie de Maura pour refermer l'épisode : voilà un programme qui fait rêver, n'est-ce pas ?

Du coup, j'en viens à me demander pourquoi la production s'obstine à conserver Lorraine Bracco parmi son casting, tant le rapport qualité/prix doit être déséquilibré. L'actrice et le personnage qu'elle incarne n'apportent rien du tout, voire pire, et ce cinquième opus de la saison permet de s'en rendre compte une fois encore. "Rizzoli & Isles" est bien plus amusante lorsqu'elle s'intéresse au nouvel intérêt amoureux de Maura, bien plus touchante en évoquant le siège vide qui hante le commissariat depuis le départ de Frost... bref, bien plus pertinente dans tous les autres développements de ses personnages, quel que soit le registre.

Parallèlement, "Un plan minutieux" propose un cas policier particulier lorsque les deux héroïnes doivent, avec l'aide de Frankie et Korsak, se pencher sur le meurtre d'une riche héritière pourtant atteinte d'un cancer en phase terminale. L'idée de base est assez sympathique, mais la suite du développement subit un profond manque de rebondissements et de relief, ce qui conduit très rapidement à une affaire particulièrement ennuyeuse de laquelle on décroche vite. Sans être véritablement honteuse, ce n'est donc pas l'enquête de la semaine qui permet de compenser les nombreux défauts de l'épisode.

En bref : Si Angela pouvait aller voir ailleurs, cela ferait le plus grand bien à la série et à ses fidèles par la même occasion.
Note : 4/10

Si l'épisode précédent s'était avéré particulièrement pénible à suivre sur de nombreux aspects, à commencer par l'utilisation peu judicieuse et terriblement ennuyeuse des personnages, "Un physique à tomber" se rattrape efficacement, en proposant une dynamique plutôt novatrice et une mixité des styles assez solide. Tout d'abord, la série sépare le duo principal composé de Maura et Jane, lorsque la première part assister à une conférence de médecins légistes, ce qui force la seconde à collaborer avec sa remplaçante, Susie, non sans difficulté.

L'humour qui se dégage de cette association d'un jour est naturellement très bas de gamme, mais il faut bien reconnaître que tout ceci fonctionne excessivement bien, et suffit à offrir un bon divertissement, aussi bien pour les interactions entre Jane et Susie que pour l'atelier maquettes, par exemple. Parallèlement, Korsak se voit lui attribuer une intrigue beaucoup plus touchante. Celui-ci voit certains démons du passé ressurgir au moment où il reçoit la visite du fils d'un vieil ami décédé, ce qui donne lieu à quelques passages permettant au téléspectateur d'être un peu plus attaché à Korsak, une bonne chose.

Face à cette déferlante de points très positifs, ce sixième volet de la saison ne déçoit finalement uniquement que sur le plan policier, avec une intrigue qui devient vite extrêmement fade et sans le moindre suspense, après une ouverture pourtant alléchante. Malgré l'absence de Maura, la mécanique reste donc traditionnelle par la suite, sans doute beaucoup trop pour que l'épisode soit une franche réussite. Cela étant, le rythme global du déroule de l'affaire est plutôt satisfaisant, et quelque part, on arrive facilement à passer outre le manque de rigueur des scénaristes.

En bref : Paradoxalement, voici un bon épisode de "Rizzoli & Isles", en dépit d'une affaire peu palpitante.
Note : 7/10

Cette semaine encore, les personnages de "Rizzoli & Isles" sont probablement plus intéressants pour le téléspectateur que l'affaire policière de la semaine, seulement la différence entre les deux épisodes est de taille, puisque ce qui est développé autour des protagonistes de la série est bien moins consistant et palpitant que la semaine passée. Je pense notamment à Angela, qui démissionne de son boulot à la cafétéria et décide de se reprendre en main mais dont on se fiche malheureusement toujours royalement, ou encore de Korsak, extrêmement effacé, tout comme Jane d'ailleurs malgré les apparences.

Finalement, seuls Maura et Frankie sortent véritablement du lot, avec leur petite histoire de tentation mutuelle assez fun qui renforce le registre humoristique de la série, mais aussi grâce au retour de Paddy Doyle dans les parages, qui souhaite revoir sa fille une dernière fois avant son transfert dans une autre prison de haute sécurité à l'autre bout du pays. Cependant, si la scène finale est relativement touchante rien qu'avec le regard déterminé mais secoué de Sasha Alexander, j'aurais vraiment souhaité que "Rizzoli & Isles" insiste davantage sur une trame émotionnelle terriblement discrète.

En parallèle, l'équipe dans son ensemble se penche sur le meurtre d'un vendeur de livres d'occasion. Le pitch ne fait pas franchement rêver, et le déroulé de l'affaire confirme cette mauvaise impression initiale, avec quelques twists vulgairement insérés au récit sans que rien ne soit très fluide, ni très passionnant. Les scénaristes rencontrent toujours un énorme souci lorsqu'il s'agit de mettre sur pied des intrigues policières bien construites et dignes d'intérêt, et ce septième opus en est une nouvelle preuve.

En bref : Assez médiocre.
Note : 4.5/10

Suite au décès prématuré de Lee Thompson Young et à la disparition de son personnage, "Rizzoli & Isles" avait opté pour la délicatesse et la transition en douceur, en ne remplaçant pas directement le lieutenant Frost, et en donnant tout simplement davantage d'importance à Frankie, désormais pleinement impliqué dans les affaires aux côtés de Korsak. Quelques semaines plus tard, la série va finalement de l'avant en introduisant une nouvelle collaboratrice au sein de l'équipe, mais là encore, son job et son rôle sont tellement différents de Frost que tout ceci permet de ne pas tourner trop brutalement la page de ce dernier.

De manière générale, "Fugue en ado mineur" est de toute façon une fois encore une jolie réussite du point de vue des personnages, tant sur le registre émotionnel que dans des sphères un peu plus légères. Je pense notamment à la scène d'ouverture, particulièrement fun, mais aussi à l'ensemble de la dynamique certes bien huilée mais qui fonctionne ici plus efficacement qu'à l'accoutumée. Toutefois, c'est aussi grâce au cas de la semaine que ce huitième volet de la saison est relativement solide, et ce en dépit d'un contraste assez saisissant entre une première partie presque lancinante et une seconde beaucoup plus forte.

L'équipe conduite par Rizzoli enquête sur le meurtre d'une femme à la sortie d'une boîte de nuit, puis de son mari par le même tueur à gages, pouvant être confondu par une jeune témoin se retrouvant ainsi en grand danger. L'installation de l'histoire est plutôt convenue, mais la suite surprend avec une dose d'action non négligeable, une implication fructueuse de Jane et un peu de suspense pour couronner le tout. Tout n'est pas parfait, naturellement, mais l'ensemble est de très bonne facture malgré tout, et le duo formé par Jane et Tasha participe en grande partie à l'aboutissement de l'épisode.

En bref : Une agréable petite surprise.
Note : 7/10

La semaine dernière, "Rizzoli & Isles" sortait quelque peu des sentiers battus en impliquant plus nettement Jane dans la résolution du cas de la semaine, celle-ci allant même jusqu'à se mettre en grand danger pour sauver Tasha, jeune fille traquée par un tueur à gages. Contre toute attente, ce neuvième volet de la saison a ainsi décidé de capitaliser sur son prédécesseur et de reprendre l'histoire, offrant une certaine continuité appréciable à une série qui se contente souvent d'enchaîner les cas de la semaine sans véritable lien et de proposer des saisons dénuées de petits fils rouges de la sorte.

En conséquence, "Boire le vin jusqu'à la lie" envoie Rizzoli à l'hôpital, qui se remet doucement de ses blessures mais apprend la perte de son bébé. Ne parvenant pas réellement à développer la grossesse de Jane de façon aboutie, les scénaristes ont donc opté pour cette décision radicale, ce qui est tout sauf une mauvaise chose, bien au contraire. En outre, cela permet également de renforcer encore davantage la jolie relation protectrice qui unit Jane à Tasha, une manière de multiplier les échanges touchants entre les deux femmes, et de renforcer une trame dramatique assez satisfaisante.

Dans le même temps, Maura et les enquêteurs du commissariat poursuivent leurs petites investigations quotidiennes en se penchant sur le meurtre de Fran Clarke, une femme dont le corps momifié est retrouvé dans une cave à vin plusieurs mois après une disparition que personne n'a signalé. De ce point de vue, "Boire le vin jusqu'à la lie" n'est pas forcément une réussite, avec un scénario peu palpitant, même si quelques scènes plutôt sympathiques participent à la bonne dynamique du récit. Cependant, le ton général de l'intrigue est un peu trop banal et sérieux pour que l'ensemble puisse être autre chose que simplement correct.

En bref : "Rizzoli & Isles" se débarrasse du poids de la grossesse de Jane de façon très maligne.
Note : 6/10

Déjà plus impliqué dans les différentes enquêtes de la série depuis quelques temps, Korsak continue de se hisser peu à peu au rang des personnages phares de "Rizzoli & Isles", aux côtés des deux héroïnes naturelles, et ce même si celles-ci restent évidemment au premier plan. Cette fois-ci, le lieutenant est à l'honneur de façon indirecte lorsqu'un vieil ami à lui, incarcéré pour avoir incendié sa maison et sa famille 15 années plus tôt, lui demande de rouvrir l'enquête alors que ses jours lui sont désormais comptés, et que son fils le croit toujours coupable d'un crime qu'il affirme ne pas avoir commis.

De façon globale, le déroulé de l'intrigue et son mode de résolution restent dans la veine de ce que la série peut habituellement proposer, avec peu de véritables surprises et un dénouement honnêtement très attendu. Pour autant, ces quelques grossières facilités et banalités sont partiellement compensées par la relative mise en avant de Korsak, bien que le registre émotionnel de l'épisode ne soit pas vraiment très consistant. Au fond, "Renaître de ses cendres" fait une tentative louable, qui ne se solde pas toujours par un équilibre convenable.

Parallèlement, Rizzoli est toujours cloîtrée chez elle et bordée par sa mère, après être sortie de sa chambre d'hôpital, ce qui l'horripile excessivement, si bien que l'enquêtrice se préoccupe rapidement de l'affaire en cours de résolution par Maura, Frankie et Vince. Les diverses scènes partagées par Jane et Angela ne sont pas forcément très intéressantes (ce qui n'est pas très surprenant), mais les interactions avec Maura sont en revanche bien plus agréables à suivre, bourrées de légèreté et de répliques percutantes. Cela faisait longtemps que la série ne s'était pas autant laissée porter par son aspect le plus divertissant.

En bref : Un épisode correct et plutôt fidèle à l'esprit historique de la série.
Note : 5.5/10

Depuis le début de cette cinquième salve d'épisodes, "Rizzoli & Isles" a fait énormément d'efforts pour donner une plus grande importance à ses quelques personnages, un phénomène consécutif à la disparition imprévue de Frost. Si certaines faiblesses ont perduré, la série est ainsi parvenue à retrouver quelque peu le chemin de la réussite, tout au moins sur ce plan-là. Seulement voilà, "Coup de chaud sur Boston" vient mettre un violent coup d'arrêt à la belle dynamique initiée depuis le début de l'année, en proposant un épisode lancinant à tous points de vue, y compris du côté des protagonistes principaux et secondaires.

Ce onzième volet de la saison nous inflige donc tout un tas d'histoires annexes particulièrement ridicules et ennuyeuses, à commencer par Angela, qui erre dans tous les sens sans avoir le moindre rôle intéressant. La mère de Rizzoli est déjà insupportable depuis pas mal de temps maintenant, et ce n'est clairement pas ce genre d'intrigue qui va redorer son blason et lui faire retrouver un semblant d'intérêt, malheureusement. Par ailleurs, les membres du commissariat sont eux confrontés à un tout autre souci : la canicule.

L'idée est assez amusante à la base, puisqu'elle offre une multitude de possibilités sur le plan humoristique, mais la légèreté qui aurait du se dégager de tout cela se transforme très rapidement en un enchaînement de passages pathétiques et loin d'assurer leur rôle initial, bien au contraire. Quant à l'affaire de la semaine, l'équipe se penche sur la mort d'un homme dont le corps est retrouvé gisant dans une baignoire remplie de glace par le propriétaire d'un appartement. Et là encore, "Rizzoli & Isles" coince, avec un manque cruel d'enjeux qui se traduit vite par une absence totale de suspense et de cohésion de l'ensemble.

En bref : Une belle catastrophe.
Note : 2/10

Après le désastre quasi-intégral de l'opus précédent, "Rizzoli & Isles" tente de se refaire une santé cette semaine, à l'occasion de son dernier épisode avant une pause programmée de plusieurs mois, marquant la fin de sa traditionnelle salve d'enquêtes estivales. Dans l'ensemble, le défi est relativement relevé, avec une proposition beaucoup plus convaincante, à commencer par ce qui se passe du côté des deux héroïnes. Si les autres protagonistes sont en retrait, sauf Angela qui reste malheureusement un vrai boulet, Jane et Maura sont elles davantage à l'honneur, de nouveau.

Tout d'abord, la médecin légiste de l'équipe porte principalement l'intrigue secondaire et humoristique de ce douzième volet de la saison, alors qu'elle présage de rencontrer la jeune fille de Jack, et tente de se familiariser avec les centres d'intérêts des adolescents de cette nouvelle génération. Cela apporte quelques passages particulièrement cocasses et parfois hilarants, tant grâce aux répliques qu'au jeu de Sasha Alexander. De son côté, Jane participe aussi à l'histoire, mais joue surtout un rôle dans le cas de la semaine.

En effet, l'équipe s'intéresse au meurtre d'une jeune femme étouffée dans son appartement, un mode opération sensiblement similaire à celui d'un tueur a priori déjà arrêté et condamné. Le récit est extrêmement décevant sur le plan dramatique, et plutôt conventionnel en dépit de son point de départ intéressant, mais l'ensemble fonctionne toutefois plutôt bien, avec une vitesse d'exécution satisfaisante et une implication plus forte de Jane assez bien portée. Dommage que le cliffhanger soit si partagé, dans le sens où le suspense est naturellement inexistant en ce qui concerne Rizzoli.

En bref : La série justifie à nouveau son titre. Un épisode satisfaisant.
Note : 6.5/10

La première partie de cette cinquième saison de "Rizzoli & Isles" s'étant achevée sur un cliffhanger laissant Jane sauter du haut d'un pont de Boston, pour aller tenter de sauver le procureur l'ayant précédée, toujours accusé du meurtre de sa maîtresse. Naturellement, ce treizième opus de l'année reprend donc le fil des événements là où les téléspectateurs les avaient laissés, puisque l'équipe est en guise d'ouverture inquiète de la disparition de Jane et Paul, toujours introuvables malgré les recherches.

Dans l'ensemble, l'intrigue n'est pas forcément mal écrite, mais quelque chose fait que cela ne fonctionne pas aussi bien qu'espéré par les scénaristes, et tout ceci s'explique par une seule chose : le manque de suspense autour du destin de Rizzoli. Chacun sait pertinemment que l'héroïne de "Rizzoli & Isles" ne va pas passer l'arme à gauche, et cette donnée ne joue pas en faveur de l'épisode. La suite de l'enquête souffre elle aussi de rebondissements plutôt téléphonés, et le rythme efficace du récit ne compense que partiellement ces faiblesses.

Comme on pouvait s'y attendre, c'est donc avant tout pour sa légèreté et pour la présence de ses personnages que "Un pont vers l'avenir" vaut le coup d'oeil. Qu'il s'agisse des interactions entre les deux protagonistes principales, du petit rôle de Frankie aux côtés de sa mère (pour une fois pas aussi pénible qu'à l'accoutumée) ou encore des instants funs partagés avec Korsak et son bar, "Rizzoli & Isles" propose une multitude de scènes vraiment sympathiques, qui continuent de renforcer une cohésion de groupe décidément importante cette saison.

En bref : En dépit d'un manque évident d'enjeux, voilà un épisode très correct, une fois encore.
Note : 6/10

Sans être inventive ou même touchante à un quelconque instant, "Rizzoli & Isles" est malgré tout parvenue à conserver un niveau tout à fait convenable ces derniers temps grâce à ce qui pouvait faire son charme lors de ses débuts : l'humour et le vent de fraîcheur qui souffle autour de ses deux héroïnes notamment. Malheureusement, la redite commence à devenir un peu trop problématique, et ce quatorzième opus de la saison pâtit nettement d'un manque de nouveauté qui rend l'ensemble de plus en plus fade et lassant au fil du temps et de l'avancée de la saison.

Cela se ressent avant tout du côté des personnages et des échanges qui peuvent être les leurs. A tout point de vue, il ne se passe pas grand-chose pour eux, si ce n'est quelques sempiternels moments de groupe (comme au bar en fin d'épisode) qui n'ont plus rien de savoureux tant ils sentent le réchauffé. Et pour le reste, ce n'est clairement pas Angela et ses conseils de serveuse qui viennent changer la donne, évidemment. "Rizzoli & Isles" veut à tout prix rester une série bon enfant, mais cette stratégie a des limites, surtout au bout de 5 années d'existence.

Parallèlement, l'ensemble de l'équipe se charge cette semaine de l'enquête ouverte suite à la découverte d'un pied humain sur une plage, suivie de l'apparition de plusieurs parties de corps un peu partout dans Boston. L'introduction est assez différente des affaires habituelles, une bonne chose, mais "Casse-tête anatomique" s'enferme très vite dans une mécanique routinière loin d'être percutante, et propose un récit manquant cruellement de twists importants et de suspense. L'intrigue donne tout simplement l'impression de faire du remplissage de la première à la dernière minute, c'est dire si son intérêt est limité.

En bref : Il va falloir donner un sérieux coup de boost à tout cela pour ne pas que la saison se termine de manière désastreuse...
Note : 3.5/10

Comment tenter de relancer la machine sans pour autant s'imposer des changements radicaux pouvant compliquer la tâche des scénaristes ? Voilà le défi auquel "Rizzoli & Isles" semble vouloir répondre dans ce quinzième opus de la saison, et dans l'ensemble, le résultat est loin d'être aussi détestable qu'on pouvait l'imaginer. Sur le plan des personnages, tout d'abord, la série se décide à opérer quelques petits changements en ce qui concerne le rôle d'Angela, qui reste certes inintéressante au possible, mais sert toutefois positivement le duo féminin principal.

En effet, les nombreux échanges entre Maura et Jane, tournant principalement autour des soucis financiers de la mère de celle-ci, sont assez sympathiques et permettent de coordonner le registre humoristique et le développement amical de leur relation de jolie manière. En outre, Frankie est lui aussi au coeur d'une petite histoire secondaire lorsqu'il s'amourache de sa nouvelle instructrice. Jordan Bridges mérite évidemment des choses plus palpitantes que ce type d'intrigue, mais le divertissement reste présent malgré tout, un bon point.

Parallèlement, l'ensemble de l'équipe se charge de résoudre le meurtre d'un important designer vestimentaire, et de la disparition de son épouse suite à l'engagement d'un détective privé pour prouver la tromperie de son mari. L'affaire nest pas forcément passionnante, mais le rythme est suffisamment rapide pour empêcher quelconque ennui, et surtout, la présence d'un détective aux côtés des protagonistes habituels donne à "Fin limier" une légère originalité sur la forme, ce qui est extrêmement bon à prendre compte-tenu du classicisme permanent de la série.

En bref : Un épisode suffisamment frais pour balayer le désastre du précédent.
Note : 6/10

Le risque, lorsque l'on trouve un bon remède contre un petit virus, c'est de ne pas savoir mettre de limites à son bon usage en appliquant un surdosage pouvant être dangereux. Si les effets secondaires ne sont pas dramatiques, c'est exactement dans ce type de piège qu'est tombée "Rizzoli & Isles", en répliquant ici sans trop réfléchir la formule de l'opus précédent, puisqu'un nouvel intervenant extérieur vient prêter main forte à nos 4 enquêteurs. Certes, il s'agit cette fois-ci d'un policier, et non d'un détective, mais cela ne change évidemment pas grand-chose.

Très rapidement, "Aux yeux de tous" devient donc la copie conforme de son prédécesseur dans la façon d'articuler son récit, et bien que la place de chacun des protagonistes soit légèrement évolutive, cela ne suffit pas pour éviter les comparaisons et empêcher l'impression de déjà-vu. En outre, le twist final autour de la culpabilité de leur collègue d'un jour sent le réchauffé à des kilomètres, et ruine une majeure partie d'une intrigue qui aurait pourtant pu être assez satisfaisante, si le suspense avait été davantage au rendez-vous.

Face à ces déceptions, le trio féminin de la série tire lui une nouvelle fois son épingle du jeu. Oui, trio, car contre toute attente, Angela continue d'être un maillon fort dans ce seizième volet de la saison, chose inimaginable il y a encore quelques semaines. Cette histoire de vol d'identité et de coordonnées de bancaires de Maura n'est pas très recherchée mais permet aux 3 femmes de multiplier les scènes amusantes et un peu plus sérieuses avec efficacité, mais aussi de rythmer intensément un épisode qui ne comporte pas de véritable temps mort.

En bref : Il ne faut pas toujours abuser des bonnes choses. Correct malgré tout.
Note : 5/10

Alors que les deux opus précédents avaient surtout mis l'accent sur la dynamique entre Jane, Maura et Angela, celui-ci effectue une sorte de rétropédalage, tout au moins en partie. En effet, les personnages sont un peu les seconds couteaux de cet épisode, avec un développement et une mise en avant extrêmement limités, à l'exception notable de notre légiste qui voit sa relation avec Jack évoluer légèrement. L'idée est louable, mais le résultat n'est malheureusement pas forcément à la hauteur, l'intérêt n'étant que très restreint.

De façon assez surprenante, c'est donc plutôt dans son enquête de la semaine que "Rizzoli & Isles" se démarque davantage, et ce malgré une construction toujours très traditionnelle, devenue plus que jamais monnaie courante cette année. L'équipe est ainsi chargée de résoudre le meurtre de citoyens abattus par un sniper en pleine rue, et dont le seul témoin se révèle être un homme souffrant d'une maladie mentale le persuadant qu'il est un loup-garou. Le pitch prête à sourire tant il est ridicule, et pourtant.

Pourtant, "L'homme-loup solitaire" parvient à délivrer quelque chose de relativement efficace, en insufflant beaucoup de rythme à son récit et en utilisant ce twist grotesque à bon escient, qu'il s'agisse de la situation cocasse que cela provoque ou des échanges plus touchants qui interviennent entre ce témoin et Maura, déterminée à le sortir de cette prison mentale. L'épisode aurait pu aller plus loin à tout point de vue, mais dans l'ensemble, le résultat est clairement bien plus satisfaisant qu'on ne pouvait le craindre.

En bref : Inattendu étant donné le point de départ du scénario, mais voilà un épisode très sympathique de "Rizzoli & Isles".
Note : 6/10